Echecs

Âge : 7+ / Joueurs : 2 / Type : Stratégie/Réflexion / Temps : 60 mins

Mettez en échec le roi de votre adversaire, mieux mettez le Mat !
Presque abstrait.
Les échecs se pratiquent sur un damier de 64 cases, 8 lignes et 8 colonnes, alternativement blanches et noires (claires ou sombres), appelé échiquier. Celui-ci doit être posé devant les joueurs de sorte qu’une case noire se trouve en bas et gauche pour chacun d’eux.
Chaque joueur possède 16 pièces (noires pour l’un, blanches pour l’autre), représentant une armée, qu’il va placer sur l’échiquier selon leur rang.
1/ Joueur blanc, de gauche à droite, sur sa première ligne (devant lui) : Tour, Cavalier, Fou, Reine, Roi, Fou, Cavalier, Tour et sur la deuxième ligne, ses 8 pions.
2/ joueur noir, de gauche à droite, sur sa première ligne (devant lui) : Tour, Cavalier, Fou, Roi, Reine, Fou, Cavalier, Tour et sur la deuxième ligne, ses 8 pions.
La Dame noire occupe, si tout va bien, une case noire et la Dame blanche une case blanche. Le premier mouvement de la partie est accordé au joueur qui a les pièces blanches. On dit que « les blancs ont le trait ».
Les déplacements.
À son tour, le joueur actif va déplacer une de ses pièces avec pour objectif la capture du Roi adverse. Chacune des pièces a son mode de déplacement :
– Le roi se déplace d’une seule case diagonalement ou verticalement ou horizontalement.
– La Dame se déplace sans limites de cases, sauf obstacle, diagonalement ou verticalement ou horizontalement.
– Les Tours se déplacent sans limites de cases, sauf obstacle, verticalement ou horizontalement.
– Les Fous se déplacent sans limites de cases, sauf obstacle, exclusivement en diagonale.
– Les Cavaliers se déplacent de 2 cases, la première en ligne droite, la seconde en diagonale. Une pièce se trouvant sur la première case d’un déplacement de Cavalier ne sera pas considérée comme un obstacle.
– Les pions se déplacent d’une seule case et exclusivement en avant. Ils ne peuvent donc jamais reculer. Exception est faite pour leur premier déplacement, un pion quittant sa case d’origine peut avancer de 2 cases.
À l’attaaaaaaaaque !
Lorsqu’une pièce termine son déplacement sur une case occupée par une pièce adverse, il y a prise. Le joueur actif retire la pièce de l’adversaire de l’échiquier et place la sienne. Un déplacement qui conduit à une prise n’est pas obligatoire. Si après avoir effectué un mouvement, le Roi adverse se retrouve en position de prise, en échec, pour le prochain coup, le joueur actif doit annoncer « échec ! ».
Il n’y a donc quasi aucune contrainte si ce n’est respecter les modes de déplacements des pièces, obligation de protéger un Roi mis en échec, interdiction de mettre son Roi en échec, et obligation de jouer une pièce touchée. La protection d’un Roi se fait soit par la prise de la pièce attaquante, la couverture grâce au placement d’une pièce qui fera obstacle, ou la fuite du Roi (déplacement).
Mais comment je gagne ?
L’objectif des échecs est de placer le Roi adverse en position de Mat, c’est-à-dire dans une position d’échec imparable. Celui qui atteint cet objectif déclare, à la fin du déplacement qui met l’adversaire dans cette position, « Echec et Mat ! », le joueur adverse couche alors son Roi (il est mort) et il, celui qui dit « Echec et Mat », est déclaré « Grand vainqueur ».
Mais des fois, c’est Nul.
Une partie n’a pas forcément de « Grand Vainqueur », il y a 4 cas ou la partie est déclarée nulle :
1/ un joueur ne peut plus effectuer de coup, on appelle cette position un Pat.
2/ si une position se répète 3 fois.
3/ un joueur propose un Nul et l’adversaire accepte.
4/ si aucun joueur ne peut gagner, par exemple s’il ne reste que les Rois.
Note : les échecs sont considérés, parfois, comme un sport intellectuel. Il existe, bien sûr, un règlement international qui prend en compte toutes les possibilités du jeu comme « Le Roque » ou la règle des « 50 coups » (voir les ressources du web)


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